Le projet « Tunisia Economic City » (TEC) présentée ce mardi 9 septembre 2014 au Palace Hôtel-Gammarth en marge de l’événement « Invest in Tunisia, Start Up Democracy » devrait voir le jour à Enfidha au Nord du gouvernorat de Sousse, pas très loin de l’aéroport Enfidha-Hammamet, à 100 km de Tunis dans une zone stratégique au centre de la Tunisie et ayant un accès à la mer.

Les promoteurs du projet, originaires des pays du Golfe, notamment l’Arabie Saoudite, comptent profiter de l’emplacement stratégique du projet pour en faire une ville internationale moderne intégrée dans l’économie mondiale grâce à ses composantes culturelles, touristiques, commerciales et d’enseignement pour en faire un centre international et un hub au Nord de l’Afrique entre l’Est et l’Ouest et le Nord et le Sud dans les domaines du commerce, de la culture et de l’éducation.

Le projet vise, entre autres objectifs, la promotion des échanges entre l’Afrique et le reste du monde, le développement du tourisme, l’attraction d’institutions financières (banques, assurances, etc.) internationales pour établir leurs sièges Africains ou régionaux à travers la création d’une zone franche financière, l’attraction d’étudiants des pays Arabes et Africains, de patients de la Région, etc.

Les principales composantes du projet TEC sont :
- Un centre-ville (Downtown) comprenant notamment une marina, des tours de prés de 600 m de hauteur, des commerces, des services d’éducation, de loisirs, etc. ;
- Une ville « ancienne » restituant l’histoire de la Tunisie avec des musées, résidences, loisirs, etc. ;
- Un port ;
- Une zone d’entreposage ;
- Une zone franche et d’expositions ;
- Une zone industrielle ;
- Une zone pour les médias (Media City) ;
- Une ville médicale (Medical City) ;
- Une ville universitaire ;
- Une zone pour la Recherche et la Science ;
- Une ville sportive ;
- Une ville de loisirs ;
- Une zone touristique ;
- Une zone résidentielle.

En termes d’employabilité et, selon les dires des promoteurs, TEC devrait créer 62.000 emplois directs et 188.000 emplois indirects, soit un total de 250.000 emplois sur les 10 premières années.

A suivre de très près… depuis les déboires des méga-projets des investisseurs du Golfe annoncés en Tunisie depuis le milieu des années 2000 (La porte de la Méditerranée de Sama Dubai au sud de Tunis, la Cité financière Off-shore de Gulf Finance House à Kalaat Andalous, Ward Ariana à Soukra, le projet Boukhatir, etc.)