Au cours d'une séance de travail, tenue vendredi, à Tunis, sous la présidence de M.Mokhtar Jallali, ministre de l'Agriculture et de l'Environnement, M.Barjol a précisé que le conseil « comprend l'inquiétude de la Tunisie après la chute du prix de l'huile d'olive sur le marché mondial ».

Et d'ajouter que «les parties tunisiennes concernées sont appelées à présenter des propositions au conseil sur ce sujet et qui devront être discutées au cours des prochaines réunions ».

Il a exprimé son souhait de réussite pour la campagne promotionnelle d'huile d'olive qui sera lancée par le conseil sur les marchés américains et canadiens.

Le responsable a précisé que les précédentes campagnes qui ont visé les marchés indiens et russes, n'ont pas réalisé leur objectifs, expliquant cet échec par les habitudes de consommation de certains peuples.

M.Mokhtar Jallali a, pour sa part, appelé le conseil à soutenir les efforts de la Tunisie visant à rénover ses oliviers, l'obtention des labels de qualité, outre la mise en place d'un label pour l'huile d'olive tunisienne et l'organisation de sessions de formation à l'étranger au profit des opérants dans le secteur.

Les professionnels ont évoqué plusieurs questions, dont la participation tunisienne limitée au sein des commissions relevant du conseil Oléicole international et la consolidation du rôle de cette structure internationale dans la promotion de l'huile d'olive biologique, d'autant plus que la Tunisie produit 25 mille tonnes par an.

Les participants ont, par ailleurs, mis l'accent sur la question du vieillissement des oliveraies, notamment à Sfax, rappelant que leur productivité est passée de 500 à 300 mille tonnes, au cours des dernières années.

En Tunisie, l'oléiculture s'étend sur une superficie d'un million et 700 mille hectares qui produit environ un million de tonnes par an.

La Tunisie occupe le 2ème place au niveau des superficies consacrées aux oliviers et le 4ème place au niveau de l'exportation de l'huile d'olive après l'Espagne, l'Italie et la Grèce.