Des informations ont circulé, accusant le groupe d'avoir «monnayé son implantation» en Tunisie avec les proches du président déchu et d'avoir acquis cette licence «à un prix inférieur à sa valeur réelle».

L'opérateur précise, dans un communiqué rendu public, à Tunis, qu'il a acquis cette licence «dans le parfait respect des règles d'attribution de l'appel d'offres international lancé par l'Etat Tunisien ».

Il indique, également, que cette licence a été attribuée sur la base de la meilleure offre aux prix de 257 Millions de Dinars Tunisiens, réglée à l'Etat tunisien en août 2010 à travers un virement au trésor public de 187 MDT et de 70 MDT sous forme d'une garantie bancaire à première demande payable au trésor public le 31 mars 2011 en contrepartie de l'exclusivité d'un an de la 3G.

Cette licence a été acquise, selon le groupe, «à son juste prix en référence aux normes admises pour un troisième entrant», qui plus est sur un marché où le taux d'équipement des foyers est supérieur à 90 pour cent, soit 8,5 millions d'abonnées.

La deuxième licence téléphonique a été attribuée, d'après les responsables du groupe, non pas il y a quelques mois, comme il a été dit, mais en 2002 sur un marché quasiment vierge de 500000 abonnés.

Aujourd'hui, Orange Tunisie emploie plus de 1100 collaborateurs, participe à 3600 emplois indirects, et compte déjà près d'un million d'abonnés.