Pour autant, des entrepreneurs ont saisi l’opportunité que représente le marché du compost et ont développé un modèle économique viable, se basant sur la disponibilité de grande quantité de déchets organiques (issues de l’agriculture, de l’agro-industrie, mais aussi des déchets ménagers) ; la pauvreté des sols en matière organique; la quasi-inexistence de production locale de compost.

Menart a ainsi développé des projets avec El Kindi du Groupe Triki (Tunisie), entreprise de valorisation des déchets liquides (riches en sucre et glucose), issu de la confiserie, les résidus issus de la production d’huile d’olive (grignons et grignons épuisés, margine liquide) avec d’autres déchets organiques d’origine animale (fiente et fumier) sur la région de Sfax. Equipée d’un broyeur H101T, d’un retourneur 4300SP et d’un tamis TSC1535, la société produit actuellement 5.000 t/an de compost.

Ziphee Bio (Algérie), producteur d’huiles essentielles qui s’est équipée d’une station de compostage avec un broyeur H101D, un retourneur 4300SP, un tamis TH0924 et une ensacheuse EMB Menart. Ainsi, à partir de ces déchets d’extraction mélangés à du fumier, Ziphee Bio produit actuellement 4 000 t/an de fertilisant organique, homologué CE par Ecocert.

Elephant Vert (Maroc), entité émanant de la fondation Suisse Atenna, a mis en place une station de compostage à Meknès, incluant un broyeur H121T. Fabriqués à partir de déchets organiques collectés auprès de producteurs industriels, les bio-fertilisants de la marque sont vendus sur le marché marocain. A terme, près de 60 000 t de bio-fertilisants seront produites chaque année.