M. Ben Sedrine, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse, tenue au siège du patronat tunisien, a appelé "à indemniser, le plutôt possible, les entreprises touchées, afin qu'elles puissent reprendre leurs activités".
Le responsable estime, par ailleurs, que tout retard dans le processus de paiement de ces entreprises est de nature à exposer "des dizaines de milliers" d'employés au chômage.
Le président du BE de l'UTICA a encore souligné le besoin d'arrêter les sit-in et les grèves sur les lieux de travail, relevant que ces "manifestations" ont été à l'origine du départ de certains investisseurs de la Tunisie et ont même dissuadé d'autres promoteurs étrangers à s'installer dans le pays.
Sur un autre plan, le responsable a déclaré que l'UTICA participera au prochain round de négociations sociales, faisant remarquer que "la situation actuelle n'est pas " favorable" aux augmentations de salaires".
Concernant les élections, prévues les prochains mois, pour le renouvellement des structures de l'UTICA, M. Ben Sedrine a déclaré qu'elles "se dérouleront dans un climat d'ouverture, de démocratie et de transparence totale". Il n'y aura aucune place pour "le favoritisme", a-t-il lancé.
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