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Actualité économique

Le Gouvernement prochain doit trouver des solutions urgentes (UTICA)

10/11/2011 10:32
Le prochain Gouvernement est appelé à trouver des solutions urgentes «pour résoudre la situation économique très grave qui prévaut actuellement en Tunisie», a déclaré Mme.Wided Bouchamaoui, Présidente de l'Union Tunisienne de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (UTICA).

Le prochain Gouvernement est appelé à trouver des solutions urgentes «pour résoudre la situation économique très grave qui prévaut actuellement en Tunisie», a déclaré Mme.Wided Bouchamaoui, Présidente de l'Union Tunisienne de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (UTICA).

Elle a rappelé que le nombre de chômeurs «pourrait atteindre un million, d'ici la fin 2011 (contre 700 mille au début de l'année), à cause de la régression de la croissance économique et la baisse des investissements étrangers outre la crise du secteur touristique».

Au cours d'une rencontre tenue mercredi, au siège de l'UTICA, entre des hommes d'affaires et M.Mustapha Ben Jaâfar, Secrétaire Général du Forum démocratique pour le travail et les libertés "Ettakatol", Mme.Bouchamaoui a évoqué le cas de plusieurs entreprises économiques qui vivent des situations difficiles à cause de la poursuite des grèves et des sit-in.

M.Ben Jaâfar, dont le parti a remporté 20 sièges à l'Assemblée Constituante, a pour sa part souligné que "personne ne possède une baguette magique" pour répondre rapidement aux demandes sociales de la Révolution.

Et d'ajouter qu'il faudra "restructurer" l'économie tunisienne, changer le modèle économique adopté depuis des années et engager « la reforme immédiate de l'enseignement qui a participé à la création de chômeurs diplômés».

L'Etat est appelé, aujourd'hui, à assumer les responsabilités «qu'il a abandonné», notamment, en matière de développement de l'infrastructure dans les régions de l'intérieur et « la création de l'Etat de droit», a-t-il indiqué.

Il a réitéré son appel pour la formation « d'un Gouvernement d'intérêt national », regroupant les partis qui ont acquis leurs légitimité à travers les urnes et les parties sociales (Organisation patronale, UGTT), en vue de faire face aux défis. Les hommes d'affaires ont, pour leurs parts accusé des parties syndicales « d'incitation à la grève » dans plusieurs entreprises économiques.

Ils ont appelé à appliquer la loi sur les grévistes et sit-inneurs qui ont paralysé l'activité des entreprises. Un homme d'affaire a affirmé que certains fondateurs de «nouvelles associations syndicales », doivent rendre des comptes pour leurs implication dans des affaires de corruption sous Ben Ali, restituer les biens qu'ils ont pillé et doivent reconnaître leurs dépassements.

Un autre intervenant a affirmé que le « système de Corruption est toujours en activité dans les ports tunisiens », ajoutant que « les caciques du régime » déchu sont encore en action dans plusieurs entreprises et administrations tunisiennes.

TAP
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