Au cours d'une conférence de presse au complexe de la jeunesse et de la culture 17 décembre, à Sidi Bouzid, en présence de représentants de la société civile et de partis politiques, l'investisseur a précisé que ce projet dont l'investissement est de 1500 millions de dinars porte sur la fabrication totale de quatre marques de voitures, sous le nom de « Barkia », à l'exception de quelques accessoires qui seront fabriquées dans d'autres gouvernorats.

Il fournira, dans une première étape, 1196 postes d'emploi, pour atteindre 8236 postes, en dernière étape, avec une production de 3000 voitures en 2014 et atteindra, en 2018, les 100 mille voitures toutes destinées à l'exportation, pour les premières années.

Le promoteur a, également, affirmé à l’agence TAP que le financement sera à 60% tunisien et le reste proviendra de l'étranger, précisément de France, de Belgique et d'Allemagne, alors que la main-d’œuvre sera totalement tunisienne, en premier lieu de Sidi Bouzid : « Certaines matières premières relatives à la tôle seront importées de Libye et d'Algérie ».
Pour l'investisseur, le seul problème, actuellement, est le changement de la vocation des 200 ha de terres agricoles sur lesquels sera installé le site de production et qui font partie des terres domaniales.