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Actualité économique

La SCITEK, un nouveau pôle de développement technologique et industriel à Kasserine

13/10/2011 08:55
La Société du Complexe Industriel et Technologique de Kasserine (SCITEK), créée en décembre 2010, est entrée en activité au mois de juillet 2011.

La Société du Complexe Industriel et Technologique de Kasserine (SCITEK), créée en décembre 2010, est entrée en activité au mois de juillet 2011.

"Il s'agit d'un pôle de développement technologique et industriel, visant à impulser la croissance dans la région et réduire le nombre de chômeurs, en y créant de nouveaux projets à forte valeur ajoutée", a indiqué M. Abdelkader Labbaoui, PDG de la société, dans un entretien accordé à la TAP.

Réalisé grâce à des investissements publics d'une valeur de 7 millions de dinars, assurés par sept actionnaires parmi les grandes entreprises nationales implantées à Kasserine, ce complexe devra aider, d'ici 2014, à la création et l'aménagement de 130 hectares de zones industrielles, dans les différentes délégations du gouvernorat.

Il a, aussi, pour objectifs de construire, sur 35 mille m2, des locaux commerciaux, deux espaces de travail à distance et des espaces dédiés à l'artisanat ainsi qu'une «maison de l'entreprise», sorte de guichet unique, appelé à devenir une véritable structure de prise de décision et d'encadrement des entreprises.

La finalité de ce projet étant, selon le premier responsable de ce complexe, de "décentraliser la politique économique, en mettant en place une administration locale efficace et autonome". La "SCITEK" se propose d'élaborer une stratégie adéquate pour l'attraction des investisseurs et la valorisation des atouts de cette région du Centre-ouest tunisien.

Elle œuvrera, également, à mettre en place une base de données exhaustive et interactive, sur les opportunités d'investissement dans la région.

Jusqu'au mois d'octobre 2011, le complexe abrite une vingtaine d'entreprises tunisiennes et étrangères, actives dans les domaines des substances utiles, de l'agroalimentaire, des services, des matériaux de construction.

Il s'agit de petites unités employant quelque 240 personnes et totalisant des investissements de l'ordre de 8 millions de dinars.

Bien qu'optimiste quant aux perspectives de ce projet régional dont le capital devrait se monter à 64,5 millions de dinars en 2014, M. Labbaoui a évoqué de nombreux problèmes qui empêchent de mener à bien, les projets de développement régional.

Parmi ces entraves, il a cité l'absence de mécanismes d'aide à l'autofinancement des jeunes promoteurs (fonds propres), l'inadaptation du cadre réglementaire aux spécificités socio-économiques de la région (incitations fiscales et financières), l'absence d'infrastructures, la faiblesse du niveau de formation et de qualification des ressources humaines et la complexité des procédures administratives.

TAP
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