Tenant lundi, une conférence de presse à Tunis, au terme d'une visite de travail d'une journée, la ministre a indiqué que cette coopération sera plus efficace au cours de la prochaine période et tiendra compte des priorités du peuple tunisien.
Elle a précisé que cette coopération englobera les secteurs de l'assainissement, de la lutte contre la pollution chimique, de la construction d'autoroutes, de la protection de l'environnement, du développement des énergies renouvelables, et de la fluidification des activités d'import et d'export dans les ports, outre la formation de jeunes tunisiens dans le domaine de la logistique et de la coopération technique.
Répondant aux questions des journalistes, la ministre a indiqué que la France accueille chaque année, 2500 tunisiens seulement sur 9 mille autorisés en vertu de l'accord tuniso-français sur la gestion concertée de l'immigration et le développement solidaire conclu en 2008 et leur permettant de bénéficier d'opportunités de travail ou de stages professionnels pour une durée de 3 à 4 ans, avant de retourner en Tunisie.
La modestie de ce chiffre s'explique selon les observateurs par le manque d'informations dans les médias, sur ce programme tant en Tunisie qu'en France.
Le projet d'union pour la méditerranée -UPM- lancé par la France en 2008, a-t-elle rappelé, vise la réalisation de 30 projets de développement en Tunisie pour des crédits de l'ordre de 5 milliards d'euros, indiquant qu'il n'existe pas de problème de financement des projets dont la concrétisation demeure tributaire de la fixation des choix de développement.
Des activistes dans le domaine de l'environnement présents à cette conférence de presse ont appelé la ministre française à coopérer directement et sans intermédiaires gouvernementaux avec les associations tunisiennes dans le domaine de l'environnement, rappelant que le régime de Ben Ali a détourné les aides octroyées par la France à ces dernières, pour son propre compte.
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