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La BAD prépare son retour à Abidjan, selon son président

18/01/2013 22:45
Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka, a prononcé son discours annuel aux ambassadeurs des pays membres de la Banque et aux représentants des organisations internationales accrédités en Tunisie

Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka, a prononcé hier jeudi 17 janvier 2013 à Tunis, son discours annuel aux ambassadeurs des pays membres de la Banque et aux représentants des organisations internationales accrédités en Tunisie, selon le site de la BAD.

Le président de la BAD a évoqué les préparatifs lancés par la banque pour le retour à Abidjan, son pays siège, après dix ans passés en Tunisie.

"Comme je vous l’ai déjà indiqué l’année dernière, maintenant que la situation se normalise en Côte d’Ivoire, nous préparons notre retour. Dès que nos gouverneurs auront donné leur feu vert lors des Assemblées annuelles de Marrakech en mai, l’opération se mettra en branle progressivement", a déclaré le président de la BAD.

"La sécurité, le bien-être du personnel et la continuité des activités revêtent pour nous une importance primordiale", a-t-il ajouté, assurant que "l’opération sera menée avec beaucoup de professionnalisme".

"Malgré la crise financière, la Banque africaine de développement demeure très solide", a-t-il dit, signalant que "l’Afrique du Nord représente 48 % du portefeuille total de la banque. Il s’agit essentiellement, en l’occurrence, du Maroc, de l’Égypte, de la Tunisie et de la Mauritanie. La Libye et l’Algérie demeurent des membres non emprunteurs de la Banque".

"Nous avons accompagné cette région dans sa transition depuis le début, et nous avons fourni un appui budgétaire important à la Tunisie, et nous devrions continuer à le faire", a-t-il indiqué.

Le président de la BAD a, par ailleurs, fait observer que la région Afrique du nord est toujours dans une période délicate de transition. "Les transitions de ce type sont fort prometteuses d’un grand avenir, mais elles ont aussi un lourd coût économique à court terme", a-t-il souligné.

Les enjeux auxquels la région est confrontée tournent autour de "la stabilisation macroéconomique, la mise en place de filets de sécurité bien ciblés en faveur des pauvres, la définition d’une orientation stratégique à long terme cohérente et la mise en œuvre de réformes orientées vers la croissance. Au lendemain d’une révolution, le rétablissement de la confiance prend du temps", a-t-il dit.

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