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Actualité économique

L’Open Sky a commencé avec le Qatar

01/11/2012 08:30
Le 18 octobre, la Tunisie, représentée par le directeur général de l’Aviation civile et le Qatar, ont signé une convention portant sur la libéralisation du transport des passagers et des marchandises entre les deux pays. Ce qui veut dire en d’autres termes, l’application de l’Open Sky à partir des aéroports tunisiens (en ce qui nous concerne).

Le 18 octobre, la Tunisie, représentée par le directeur général de l’Aviation civile et le Qatar, ont signé une convention portant sur la libéralisation du transport des passagers et des marchandises entre les deux pays. Ce qui veut dire en d’autres termes, l’application de l’Open Sky à partir des aéroports tunisiens (en ce qui nous concerne).

Ce qui signifie encore que tous les appareils qataris auront désormais le droit et la liberté de décoller (en partance vers d’autres destinations) à partir de la Tunisie.
Les syndicats des compagnies aériennes relevant de la Confédération générale Tunisiennes du Travail (CGTT) ont d’ailleurs publié un communiqué dénonçant cet accord qui va nuire aux compagnies aériennes, selon eux d’autant plus qu’il concerne l’Aéroport de Tunis-Carthage, chose qui n’était pas prévue à l’origine.

En effet, les négociations avec l’Union européenne concernant une ouverture totale du ciel tunisien ont été relancées entre la Tunisie et l’Union Européenne. Ces négociations ne s’appliqueraient, dans un premier temps, qu’aux aéroports de Tozeur et Tabarka, puis Djerba et Enfidha, et enfin Monastir et Tunis.

L’ouverture du ciel tunisien, est un passage obligé attendu que l’Open Sky sera mondialement appliqué. Tout le monde semble être d’accord sur ce principe mais certaines voix restent opposées à la libéralisation de l’aéroport de Tunis-Carthage. Les raisons invoquées sont diverses comme le fait que l’infrastructure de l’aéroport de Tunis ne lui permet de s’intégrer dans ce mouvement d’Open Sky.

D’autres raisons mettent en avant les difficultés financières que traversent nos compagnies aériennes et les syndicats estiment que l’ouverture du ciel tunisien n’est pas une bonne chose pour des compagnies comme Tunisair, par exemple, qui accuse déjà des pertes de plus de 100 milliards.

Dans ce cadre-là, les compagnies tunisiennes sont indubitablement acculées à se mettre au niveau des compagnies étrangères afin de faire face à cette concurrence qui s’annonce à l’horizon.
Et dans tout ça, le consommateur tunisien sort grand gagnant de l’Open Sky.

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