Les solutions de rechange favorisant le traitement des déchets, notamment dans les villes du bassin de Medjerda et du Nord-Ouest ont été au centre de la séance de travail organisée mardi à Tunis.

Cette séance s’inscrit dans le cadre de l’approfondissement de la réflexion pour ’identification de nouvelles méthodes de gestion des déchets. Ces méthodes se basent sur des techniques qui favorisent la limitation des effets pervers qui ont été enregistrés au niveau de l’actuelle génération des ouvrages de gestion des déchets, sans oublier les insuffisances de l’expérience des décharges contrôlées dans leur formule actuelle.

Les nouvelles techniques visent à réduire les émanations des eaux de ruissellement et à limiter les quantités de déchets enfouis, outre la sélection des déchets pouvant être valorisés et recyclés.

L’examen de ces techniques prend en considération les spécificités des déchets tunisiens, composés à hauteur de 70% de déchets organiques à même d’être transformés en engrais organiques.

Ces techniques font, par ailleurs, suite à l’évaluation des spécificités techniques et des effets des ouvrages de gestion des déchets dont plusieurs d’entre eux ont indisposé les habitants.

M. Salem Hamdi, secrétaire d’Etat, chargé de l’environnement, a mis l’accent sur l’impératif de renforcer l’examen des propositions présentées afin d’adopter la meilleure formule, de manière à garantir la maîtrise des différentes émanations et des retombées néfastes sur l’environnement.

M. Hamdi a mis en évidence la nécessité d’assurer la tranquillité des habitants et de protéger l’environnement en réduisant le volume des déchets enfouis et en augmentant les quantités des déchets à même d’être réutilisés après le recyclage et la valorisation.