50 professionnels, dont 28 Tunisiens et 22 étrangers ont confirmé leur participation à la 27e session des journées de l’entreprise, prévue les 07 et 08 décembre 2012, au Port El Kantaoui, à Sousse. C’est ce qu’a annoncé Faycel Derbal, expert comptable et coordinateur de ces journées.

Lors d’une conférence de presse tenue vendredi 30 novembre 2012, au siège de l’IACE, Institut arabe des chefs d’entreprises, M. Derbal a dévoilé, en présence de Ahmed Bouzguenda (président de l’IACE), Taeib Bayahi, Slim Zgal et Majdi Hassen, les nouveautés de cette prochaine session.
M. Derbal a précisé qu’une dizaine d’études, sur un échantillon de 600 entreprises tunisiennes, a été réalisée, en collaboration avec la Banque mondiale : « Ces enquêtes s’articlent autour de trois importants axes à savoir ; le climat et l’environnement d’affaires en Tunisie, les conditions de concurrence et de marché et l’assainissement de l’environnement d’affaires. Ces études visent à présenter et donner un choix stratégique et un plan d’action efficace à nos entreprises, notamment dans le secteur privé qui représente seulement 62% de l’ensemble de l’investissement dans le pays, contre 75% au Maroc ».
Il a ajouté que cette session aura, également, comme objectif la présentation de grandes lignes du prochain code d’investissements : « Une équipe professionnelle est chargée par ce travail depuis 6 mois. On ne peut pas cacher la situation fragile de notre économie. Chaque investisseur, tunisien ou étranger, a besoin d’être rassuré. Mais par quoi ? Bien évidement par des chiffres réels et à jour. Quatre ministres (Riadh Bettaeib, Ridha Saidi, Slim Besbes et Abderrahmen Ladgham), Chedly Ayari, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, BCT, et plusieurs chefs d’entreprise y participeront afin de répondre à toutes les questions et mettre les points sue les i. Faut-il rappeler l’important rôle que joue les chefs d’entreprise ?!».
Pour sa part, M. Bouzguenda a affirmé que cet événement se veut anticipateur de l’environnement général d’investissement, pour une meilleure reprise : « Lors des prochaines journées d’entreprise, nous allons essayer d’identifier les caractéristiques qu’on souhaite avoir pour les entreprises ainsi que le mécanismes à mettre en place pour y arriver. Nous allons, ensuite, examiner les secteurs qui peuvent répondre aux objectifs de la prochaine politique d’investissement, centrée autour des impératifs de développement régional et d’absorption du chômage. Le manque de transparence, la frilosité des investisseurs, la corruption…ces lacunes doivent se transformer en atouts pour la Tunisie ».
« Il est nécessaire de mettre place de nouvelles règles de gouvernance budgétaire. Ces règles ne peuvent que réconforter les différentes parties engagées dans les prochains gouvernements », a conclu Le président de l’IACE.