Mohamed Lamine Chakhari, ministre de l’Industrie, a annoncé lors d’une interview accordée à Express fm, que des négociations sont en cours pour attirer en Tunisie un constructeur automobile de notoriété de la taille du groupe allemand Volkswagen.

Le ministre de l’Industrie a noté, toutefois, que si ce constructeur serait défaillant, d’autres partenaires chinois, sud coréen et iranien ont manifesté leur intérêt pour l’implantation d’usines automobiles géantes capables de générer des dizaines de milliers d’emplois.

S’agissant de la corruption, M. Chakhari a indiqué qu’une équipe d’experts a été désignée pour engager la lutte contre ce fléau.

Sur un autre plan, le ministre de l’Industrie a précisé que les deux projets de la raffinerie de Skhira et du gisement de phosphate de Sra-ouertane (Le Kef), dont le coût est supérieur à 5000 milliards de dinars, ne peuvent être réalisés que dans le cadre d’un partenariat stratégique.

Concernant la raffinerie, il a déclaré que pour des raisons de rentabilité, il a été décidé de revoir les études de faisabilité technico-économiques du projet dont la capacité passera du raffinage de 120 mille barils par jour comme c’était initialement prévu à 250 mille, voire même à 300 mille barils.

Ces études dureront environ 8 mois avant le démarrage des travaux de réalisation du projet. Le ministre, qui a indiqué que l’approvisionnement de la raffinerie sera assuré sur le marché mondial, a espéré que les voisins libyen et algérien s’associent à cet approvisionnement à travers l’exploitation du réseau des pipelines disponible au sud du pays, réseau qui ne fonctionne, actuellement, qu’à hauteur de 20% de sa capacité.