"La note BBB- place la Tunisie, selon le communiqué de "Fitch Ratings", parmi les pays dont la dette est considérée sans risque majeur de défaut, mais un abaissement supplémentaire la ferait entrer dans la catégorie dite spéculative, des émetteurs présentant une faible sécurité de remboursement".

Quant à la perspective négative, elle est liée à la possibilité pour l'agence de dégrader d'avantage la note en fonction des élections tunisiennes prévues en juillet.

Fitch estime qu'il y a "un risque que les premières élections véritablement démocratiques prévues en juillet échouent à aboutir à un Gouvernement stable avec un mandat fort en mesure de mettre en oeuvre une politique économique responsable et inspirée et d'attirer la confiance des investisseurs".

A contrario, le succès de ces élections ou des signes montrant que les finances publiques et l'économie sont moins affectées que ce que l'on craignait, entraîneraient vraisemblablement une révision de la perspective qui deviendrait alors stable.