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Actualité économique

Croissance des industries manufacturières de 3,2% en 2011

05/10/2011 09:17
Le taux de croissance des industries manufacturières, devrait atteindre 3,2% en 2011, contre 1,1%, l'année écoulée, selon les prévisions annoncées, mardi, par le ministère de l'Industrie et de la technologie. Ces industries représentent de 18 à 20% du PIB.

Le taux de croissance des industries manufacturières, devrait atteindre 3,2% en 2011, contre 1,1%, l'année écoulée, selon les prévisions annoncées, mardi, par le ministère de l'Industrie et de la technologie. Ces industries représentent de 18 à 20% du PIB.
M. Zakariya Hmed, chef de cabinet du ministre de l'Industrie, a affirmé, lors de la rencontre périodique avec la presse, organisée au Palais du gouvernement à la Kasbah, que le ministère a établi ces prévisions, sur la base des indicateurs enregistrés, au cours des neufs premiers mois de 2011.

Des prévisions positives pour la création d'emplois

La création d'emplois prévue dans ce secteur, devrait croître à environ 37 mille postes en 2011 (13 200 dans le secteur privé et 23 700 dans celui public), outre la garantie de la pérennité de 13 mille postes (sous-traitance, contratsà). Par ailleurs, le responsable a relevé que 80% des 11 mille postes d'emploi perdus à cause d'actes de destruction, devraient être sauvés, grâce au versement des indemnisations aux entreprises sinistrées, lesquelles pourront reprendre leurs activités.

Décroissance des secteurs des mines et des hydrocarbures

A contrario, "le taux de croissance des secteurs des mines, des hydrocarbures, de l'électricité et des télécommunications sera très faible au cours de cette année, ne dépassant pas le 1%, contre 4% en 2010, à cause d'une nette régression enregistrée au niveau du secteur des mines (-40%) et celui des hydrocarbures(-6,6%)", a précisé le chef du cabinet du ministre de l'industrie.

Cette baisse est imputée, selon la même source, aux perturbations observées au niveau de ces secteurs et qui ont porté atteinte au système de production des phosphates (production, transport, transformation et exportation), ainsi qu'à l'extraction pétrolière.

Ces perturbations ont, également, entravé les efforts de prospection pétrolière, puisque le nombre de puits explorés n'a pas dépassé, au mois d'aoot 2011, une dizaine contre 20 puits durant la même période de l'année 2010.

Des chiffres records au niveau de l'exportation

Pour ce qui est des exportations tunisiennes, elles ont cru de 8,5%, par rapport à 2010. Le responsable a annoncé que des chiffres records ont été enregistrés au cours des neufs premiers mois de l'année 2011, les exportations ayant dépassé, pour la première fois, le seuil de 20 milliards de dinars. Ce chiffre sera porté selon les prévisions, à 21 milliards de dinars, d'ici la fin de l'année.

Ces résultats positifs ont été favorisés par l'accroissement important des exportations des industries agroalimentaires, de 31,5%, à fin septembre 2011, grâce au boom des exportations vers la Libye (450 millions de dinars, contre 166 millions de dinars en 2010).

De même, les exportations des matériaux de construction, des dérivés du phosphate et des produits chimiques ont baissé de 25%. M.Hmed a indiqué, à ce propos, que la Tunisie « avait raté une opportunité de réaliser des gains importants », avec la hausse des prix internationaux de ces produits.

S'agissant des exportations du lait vers le marché libyen, il a affirmé que la Tunisie a arrêté les ventes sur ce marché depuis le 13 juillet 2011, afin de préserver le stock du pays en ce produit stratégique.

Des sociétés privées ont pris en charge l'importation de quantités du lait en poudre, leur transformation en Tunisie et leur réexportation vers le marché libyen. Ces entreprises sont parvenues, jusqu'à présent, à exporter près de deux millions de litres de lait.

Augmentation des intentions d'investissement d'ici fin 2011

Les intentions d'investissement devraient augmenter d'ici fin 2011, de 20%, par rapport aux années précédentes. Elles concerneront en particulier, les grands investissements, alors que les investissements déclarés pour les petits et moyens projets ainsi que ceux destinés à l'exportation, vont diminuer.

Le ministère de l'industrie a relevé un attentisme chez les grandes entreprises implantées en Tunisie, lesquelles ne sont pas disposées à réaliser des investissements supplémentaires.

Il a mis l'accent sur l'importance de l'expérience de l'ouverture des grandes entreprises industrielles sur leur environnement proche et leur contribution aux efforts de développement (mise en place de projets sociaux ou culturels, octroi de crédits aux citoyens….).

TAP
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