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Actualité économique

British Gas obligé de fermer si le blocage de ses sites continue

14/05/2011 09:20
British Gas Tunisia, premier producteur de gaz naturel en Tunisie sera «obligé de fermer à partir de demain samedi» si le problème d'accès à ses sites de production à Sfax, n'est pas résolu, a affirmé à l'agence TAP, son président directeur général, Ian Perks.

Le responsable de la compagnie a lancé un appel aux autorités tunisiennes pour trouver une solution rapide à l'impasse résultant de la poursuite des sit-in menés par des membres des communautés avoisinantes devant les locaux de l'entreprise à Nakta (Sfax).

Pour M.Perks, "ce qui se passe est inacceptable, il est devenu quasiment impossible de gérer la compagnie".

La fermeture de la compagnie devrait aboutir, selon un communiqué publié auparavant, par la Compagnie, à un arrêt de sa production de gaz qui répond à plus de la moitié "de la demande nationale dans ce domaine et est essentielle à la production de l'électricité» dans le pays.

British Gas a également indiqué dans ce communiqué que « ses employés et contractants, sont actuellement bloqués depuis plus de 48 heures à l'intérieur du site » et qu' « un groupe de la communauté a forcé l'entrée du site Hasdubal/Hannibal de traitement de gaz » dans la région.

Elle a ouvertement critiqué dans son texte «l'absence persistante de soutien des autorités compétentes» de manière à garantir le libre accès aux installations et la sécurité des employés, contractants et des communautés avoisinantes».

Des citoyens des régions de Chaffar, Bouokazine et Nakta ont poursuivi vendredi, leur sit-in devant des locaux de British-gas dans la région, a constaté le corresponsant de TAP dans la région.

Le sit-in intervient à la suite d'un différent entre ces communautés et les responsables de l'entreprise relatif aux modalités d'application de l'accord conclu entre les deux parties. Lequel accord porte sur l'emploi d'un certain nombre de citoyens et l'octroi de micro-crédits permettant de créer des sources de revenus à d'autres.

Ces derniers contestent notamment le recours à une commission régionale pour l'examen des dossiers de micro-crédits qui seront financés par la compagnie. Ils appellent à traiter directement avec les associations de développement de la région comme c'était le cas pour les 42 premiers dossiers traités dans le cadre de l'accord entre les deux parties. Pour sa part, la compagnie estime que le recours à cette commission est de nature à conférer davantage d'efficience aux projets qui seront réalisés grâce aux micro-crédits.

Les citoyens de la région refusent en outre " la réduction du montant du micro-crédit de 5 mille à 2 mille dinars" tout en niant avoir menacé de fermer l'usine de la compagnie.

Ils estiment, par contre, avoir toujours défendu la compagnie ce qu'un cadre de la sécurité présent sur les lieux n'a pas manqué de confirmer.

British Gas s'est particulièrement engagée dans ses accords avec les représentants des communautés de la région, à recruter 60 personnes parmi les leurs et à mobiliser environ 2,7 millions de dinars au titre de programme de micro-crédits et de projets d'investissement social. Elle refuse dans son communiqué, de modifier constamment "les termes des accords signés ou de céder une fois de plus aux menaces".

TAP
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